TROUBLES DE L'ATTENTION
Dans le cadre du cours de Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité, nous devions, dans un premier temps, lire un ouvrage écrit par un spécialiste (il s’agit ici d’une psychiatre), en choisir un chapitre et le résumer.
Ouvrage : Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité : concrètement, que faire ?
Chapitre 1: le TDAH : données épidémiologiques, diagnostic clinique, présentation clinique
Résumé
Le TDAH touche 5% des enfants d’âge scolaire, ce qui signifie que nous retrouverons, en moyenne, 2-3 enfants TDAH par classe. Le diagnostic concerne, de manière générale, 3 garçons pour 1 fille. Comment expliquer cette différence ? Les garçons sont souvent plus agités que les filles, ce qui fait qu’ils sont plus rapidement diagnostiqués.
La plupart du temps, les garçons seront repérés dès l’enfance tandis que les filles ne seront diagnostiquées que plus tard, lors de l’adolescence ou de l’âge adulte.
Pour établir un diagnostic, plusieurs symptômes doivent être présents :
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déficit attentionnel : distraction, oublis.
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hyperactivité : motrice, cognitive, verbale.
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impulsivité : il s’agit de l’incapacité à inhiber ses actions et ses paroles. L’impulsivité le rend moins sensible aux conséquences de ses actes et l’empêche d’apprendre de ses erreurs.
Ils doivent se manifester avant l’âge de 12 ans pendant plus de 6 mois et dans au moins 2 environnements différents (école, maison, …). Les symptômes doivent entrainer une altération sociale, scolaire et/ou familiale.
Le diagnostic clinique est basé sur l’observation et sur un interrogatoire.
En plus de ces éléments importants, nous constaterons dans bien des cas des troubles de la régulation émotionnelle : l’individu est lunatique, supporte mal la frustration, est colérique.
Le TDAH provoquera également des troubles des fonctions exécutives entrainant des difficultés scolaires ou même des troubles du comportement.
Nous observerons une faible autonomie, une mauvaise organisation, une mauvaise gestion du temps, ils couperont la parole, répondront aux interrogations avant même que la question ne soit posée.
Les symptômes peuvent varier en fonction du sexe, de l’âge, de l’environnement de l’individu, de son histoire personnelle (culturelle, familiale) et des différentes comorbidités (autres troubles associés).
Tous ces comportements typiques aux individus TDAH peuvent être difficiles à gérer pour les membres de la fratrie, ce qui peut entrainer des problèmes familiaux et ainsi une souffrance psychologique et une faible estime de soi.
Mais il est important de noter qu’en dépit de cela, l’enfant TDAH présente de nombreuses qualités. De manière globale, ces enfants seront très attachants et manifesteront plus d’empathie que les autres, ils seront aussi plus créatifs, avec un esprit vif et un grand sens de l’humour. Ils sont, par ailleurs, très volontaires, ce qui les poussera souvent à s’orienter vers des métiers d’aide aux personnes ou des métiers de recherche.
La prise en charge d’un enfant TDAH doit être globale. En effet, on préconise bien souvent la prise de médicaments tels que la Rilatine, mais il est inutile d’administrer celle-ci si aucun aménagement n’est mis en place.
Une prise en charge complète et des rééducations sont nécessaires et à partir de ce moment et seulement de ce moment, une prise en charge pharmacologique peut être envisagée.
Il sera nécessaire d’accompagner les parents et enseignants dans la compréhension du TDAH afin de réellement permettre à l’enfant de bénéficier de la prise en charge dont il a besoin.
À l’école, peut-être sera-t-il utile de mettre en place un plan d’accompagnement personnalisé (PAP) ou un projet personnalisé de scolarisation (PPA). Ces deux options sont à exploiter en cas de nécessité.
Intervient ici le rôle primordial de l'orthopédagogue qui sera, avec la collaboration de l'équipe éducative, d'analyser les besoins du jeune et de lui proposer les aménagements qui lui seraient favorables tout en redorant son estime de lui-même et en accompagnant la famille.
L’objectif de ces aménagements sera de diminuer les symptômes négatifs du TDAH, pas de les supprimer, ceux-ci étant impossibles à supprimer totalement.
Source :
- Dr GRAMOND Anne, Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité : concrètement, que faire ?, Éditions Tom Pousse, Paris, 2016.
Conférence
Dans un second temps, nous devions, par groupe, visionner une conférence abordant le thème de la mémoire et la résumer. Vous trouverez ce résumé dans le document PDF ci-dessous.