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SOCIOLOGIE DU HANDICAP ET DES PERSONNES À BESOINS SPÉCIFIQUES: CONTEXTE SOCIÉTAL ET FAMILIAL

Dans le cadre du cours de sociologie du handicap et des personnes à besoin spécifiques, nous avons été amenés à nous renseigner sur le mode de fonctionnement familial au sein de diverses cultures.

Nous devions, pour notre travail, analyser un texte parlant d’une culture particulière. J’ai choisi de me centrer sur la famille subsaharienne et islamique.

Il nous était demandé de réaliser le portrait de deux individus, sur base de photos reçues, l’un d’eux devant être porteur d’un handicap, et de les lier. Nous devions injecter les informations du texte dans nos portraits.

Ci-dessous, vous trouverez le portrait des deux individus.

 

« Je m’appelle Mumphis, j’ai 10 ans, je suis originaire d’Égypte et je suis atteint d’une IMC sévère qui m’oblige à me déplacer en fauteuil roulant, ce qui n’est pas facile vu la région et la maison dans laquelle nous habitons.

Je vis avec ma mère, mon père, ses deux autres femmes et mes demi-frères/sœurs.

Je n’ai pas de très bonnes relations avec mon père, nous ne nous parlons presque pas. Il a honte de moi, honte de mon handicap.

Il en tient ma mère pour responsable car les enfants qu’il a eus avec ses autres femmes sont tous en bonne santé. Il n’a, d’ailleurs, jamais voulu avoir d’autres enfants avec elle, pour ne pas, je cite, « augmenter la honte qui pèse sur notre famille par ma faute ».

Heureusement, ma maman s’occupe très bien de moi, nous avons de très bonnes relations. Mon père pourvoit à nos besoins, mais ne nous accorde aucun intérêt. Nous affrontons donc la vie et ses difficultés à deux.

J’ai besoin de séances de kinésithérapie pour aller mieux, mais nous n’avons pas les moyens de les payer. Mais une dame d’une ONG nous rend visite très souvent, bénévolement, et m’aide ainsi à me sentir mieux. »

 

« Je m’appelle Marie, j’ai 35 ans, je suis kinésithérapeute et je travaille actuellement dans une ONG qui œuvre en Egypte. Bien que je sois originaire d’Europe, je vis depuis quelques années dans ce pays, où je tente encore de m’habituer à la culture. Il n’est pas toujours évident pour une femme seule de vivre ici. Je suis, en effet, assez mal vue par les locaux, car je ne suis pas mariée et je n’ai pas d’enfant. De plus, le pourcentage de femmes à travailler dans ces régions est vraiment très faible.

Je m’occupe, avec l’ONG, d’un petit garçon nommé Mumphis, et ce depuis plusieurs années. Celui-ci est atteint d’une IMC et a besoin de séances de kinésithérapie régulières, afin de maintenir son état stable. Son père est peu présent dans sa vie, mais sa mère en revanche lui accorde une attention énorme et s’occupe vraiment bien de lui. Ils n’ont pas la vie facile… »

 

Que pourrions-nous proposer comme intervention ? En plus des séances de rééducation en kinésithérapie, il serait utile de visiter le lieu de vie de Mumphis afin d’observer les adaptations environnementales nécessaires pour lui permettre de se déplacer aisément avec son fauteuil. Il serait également très utile de sensibiliser la famille de Mumphis au handicap pour permettre son acceptation et renouer les liens entre son père et lui.

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